Depuis 5 mois ont lieu en Iran des manifestations, dans le but d’obtenir plus de libertés. Le peuple se bat au risque de blessures, d’arrestations souvent suivies de tortures, et de mort. Des faits actuels et plus proches de nous, comme la réforme des retraites, ou l’intensification de la guerre en Ukraine, nous ont fait oublier les atrocités subies par beaucoup de gens à des milliers de kilomètres d’ici. Cet article a été créé pour rappeler leur combat.

Mahsa Amini, iranienne de 22 ans, est morte le 16 septembre 2022 suite à son arrestation par la police des mœurs iranienne, pour « port du voile inapproprié ».
Pour rappel, depuis la révolution islamique de 1979, il est obligatoire pour les femmes de se couvrir les cheveux en public, sous peine de graves sanctions.
La mort de Mahsa a beaucoup fait parler. En effet, elle aurait été victime de violences policières avant de tomber dans le coma et d’être transportée à l’hôpital, où elle mourra après trois jours d’hospitalisation. Malgré cela, le gouvernement iranien accuse « les problèmes cardiaques de Mahsa ». Selon le ministre de l’Intérieur Ahmad Vahidi, elle aurait subi une opération au cerveau à l’âge de cinq ans, fait démenti par le père de Masha.
Depuis sa mort, les manifestations réclamant plus de libertés se sont multipliées, au cri de « Femme Vie Liberté ». Le pouvoir ne cède pas et utilise la violence, y compris les tirs à balles réelles, contre les manifestants. Selon ses propres chiffres, on compterait plus de 200 morts, et 2000 personnes inculpées. Ces chiffres sont contestés par des organisations des droits de l’homme (ONG) à l’étranger qui, elles, font état de 15 000 arrestations. Après des procès baclés, on recense 4 exécutions par pendaison d’hommes ayant participé aux manifestations, et 7 condamnations à mort.
N’oublions pas les Iraniens.
Clara