Le séisme de magnitude 7,5 qui a secoué lundi le sud de la Turquie et la Syrie, a provoqué la mort de plus de 22.300 personnes, d’après les bilans officiels publiés jeudi soir, mais le chiffre continue de grimper.
Des milliers d’habitations ont été détruites de part et d’autre de la frontière.
Les secours avaient théoriquement 72 heures pour avoir le plus de chances de retrouver des rescapés dans les décombres. Cependant, même si le délai est dépassé, il ne relâchent pas leurs efforts et continuent à chercher des survivants.
Les habitants sains et saufs (et qui veulent le rester) se refusent à retourner dans leurs demeures, pas assez solides et fragilisées par le tremblement de terre. Ils se retrouvent donc dehors dans un froid glacial atteignant la nuit les -4°C.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), redoute aussi une crise sanitaire majeure, avec la propagation d’une épidémie de choléra due à l’absence d’eau potable, qui s’ajouterait aux dommages du séisme.
Manon